
Formation RPS - Risques psychosociaux à Perpignan (66)
Les types de risques psychosociaux : stress, harcèlement, burn-out, violences internes ou externes
Les risques psychosociaux (RPS) recouvrent une variété de situations pouvant nuire à l'intégrité mentale, émotionnelle ou physique des salariés.
Ils incluent le stress chronique lié à une charge de travail excessive ou mal définie, le harcèlement moral ou sexuel, le burn-out résultant d’une exposition prolongée à des conditions délétères, ainsi que les violences internes (entre collègues) ou externes (de la part de clients ou usagers).
Leur diversité nécessite une identification précise pour adapter les actions de prévention.


Les causes des RPS : surcharge, flou des objectifs, management pathogène, isolement, conflits
Les causes des RPS sont multifactorielles. Elles peuvent être organisationnelles, comme la surcharge de travail, des objectifs flous ou contradictoires, l'absence d'autonomie ou de reconnaissance, ou encore un isolement relationnel.
À cela s’ajoutent les pratiques de management inadaptées, qualifiées de pathogènes, qui renforcent les tensions internes.
Les conflits interpersonnels non régulés ou les mutations mal accompagnées constituent également des facteurs aggravants.
L’impact : santé mentale, absentéisme, turnover, ambiance de travail dégradée
L’impact des risques psychosociaux est significatif. Sur le plan individuel, ils peuvent générer fatigue mentale, troubles anxieux, dépression ou troubles musculo-squelettiques.
Collectivement, ils alimentent un climat social dégradé, accroissent l’absentéisme, favorisent le turnover et nuisent à la cohésion des équipes.
L’entreprise s’expose alors à une baisse de performance durable, à des tensions sociales accrues et à une perte d’image.


La prévention : identification, diagnostic, niveaux
de prévention
La prévention des risques psychosociaux repose sur une approche structurée incluant l'identification des facteurs de risque, le diagnostic de situations problématiques et la mise en place d’actions ciblées à différents niveaux.
L’évaluation débute par l’analyse des facteurs issus du rapport Gollac, tels que l’intensité du travail, les exigences émotionnelles ou encore les conflits de valeurs. Le diagnostic, souvent mené via des questionnaires, entretiens ou observations, permet de repérer les situations à risque.
Trois niveaux de prévention sont à articuler : la prévention primaire agit en amont pour supprimer les sources de stress, la prévention secondaire réduit l’impact des risques identifiés, et la prévention tertiaire vise à accompagner les personnes déjà en souffrance.
L’ensemble de ces démarches doit être formalisé dans un plan d’actions adapté à la réalité du terrain.
Le cadre juridique : obligations de l’employeur, DUERP, analyse de situation
Le cadre réglementaire impose à l’employeur une obligation de sécurité physique et mentale à l’égard de ses salariés. Cette exigence s’inscrit dans le Code du travail, renforcée par la jurisprudence.
Le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) constitue l’outil central de cette démarche : il doit intégrer l’évaluation des risques psychosociaux et proposer un plan d’actions adapté.
L’analyse de la situation de travail repose sur des données objectivables issues de l’activité réelle, et nécessite souvent la mise en place d’un groupe de travail pluridisciplinaire. La méthode RPS-DU de l’INRS peut être mobilisée pour structurer cette évaluation, assurer la traçabilité des actions, et garantir un suivi dans le temps.


Le rôle des acteurs : managers, RH, élus du personnel, référents QVT
La prévention des RPS implique une pluralité d’acteurs aux responsabilités complémentaires. Les managers, en première ligne, jouent un rôle décisif dans le repérage précoce des signaux faibles, l’ajustement des pratiques managériales, et la gestion des alertes individuelles ou collectives.
Les services RH assurent un appui méthodologique, veillent à l’intégration des enjeux de QVT dans les politiques internes, et favorisent la cohérence des actions. Les représentants du personnel et membres des CSE, quant à eux, contribuent à la vigilance partagée, à la remontée d’informations et à la coconstruction des démarches.
Enfin, les référents QVT ou RPS assurent un rôle transversal de conseil et de coordination, en lien avec les acteurs internes et externes mobilisables.
Les outils utilisés : questionnaires, mises
en situation, indicateurs
de bien-être
Des outils éprouvés structurent chaque démarche d’évaluation des risques psychosociaux. Les questionnaires validés scientifiquement permettent de mesurer objectivement les niveaux de stress, les perceptions de la charge de travail ou encore les tensions relationnelles.
Les mises en situation facilitent l’identification des comportements à risque et des leviers d’amélioration, notamment dans les pratiques managériales.
Les indicateurs de bien-être, quant à eux, permettent un suivi dans la durée des actions de prévention mises en place et de leur impact sur la qualité de vie au travail.


Le lien avec la QVT : améliorer les conditions de travail, créer une culture bienveillante
La prévention des risques psychosociaux s’inscrit directement dans une stratégie d’amélioration de la qualité de vie au travail.
En agissant sur les causes organisationnelles du stress, des tensions ou de la démotivation, l’entreprise favorise un climat plus serein et plus productif.
La QVT devient alors un levier de performance durable, en créant une culture managériale bienveillante, en facilitant la conduite du changement, et en structurant des pratiques de prévention concrètes.
L’adaptation au public : formations sur mesure
selon le secteur
Les interventions sont conçues pour répondre aux réalités de chaque secteur d’activité.
La nature des risques, les contraintes de terrain ou les attentes des salariés varient fortement entre l’industrie, les services, le médico-social ou encore les collectivités.
C’est pourquoi les programmes de formation sont systématiquement ajustés pour intégrer les enjeux professionnels spécifiques, les profils des participants et les objectifs opérationnels de chaque organisation.


Les modalités : formations en entreprise, en centre
ou en ligne, de 1 jour
à plusieurs jours
Les formations sont accessibles en entreprise, en centre ou en ligne, selon les besoins des structures. Adaptées à différents publics et contextes professionnels, elles s’organisent sur des durées variables allant d’une journée à plusieurs jours.
Cette souplesse permet de répondre efficacement aux contraintes opérationnelles tout en garantissant la qualité des apprentissages.
Les modalités pédagogiques privilégient l’interactivité, les mises en situation concrètes et l’acquisition de compétences directement transférables sur le terrain.
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Votre formation sur les risques psychosociaux est adaptée à un encadrement soignant en clinique, avec des problématiques de surcharge de travail, conflits internes et arrêts longue durée ? Est-ce que vous personnalisez les cas pratiques ?Oui, la formation est spécifiquement conçue pour répondre aux problématiques concrètes des encadrants, y compris dans les milieux hospitaliers ou cliniques. Les facteurs comme la surcharge de travail, les tensions internes ou l’absentéisme prolongé sont intégrés dans les cas de figure abordés. Les mises en situation sont personnalisées en amont, à partir des réalités et enjeux de chaque établissement.
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Est-ce que la formation aborde la mise en place d’un plan d’action concret à l’issue de l’analyse des RPS ? Et est-ce qu’on repart avec des outils directement exploitables en interne ?Oui. La formation inclut l’élaboration d’un plan d’actions de prévention à partir des résultats du diagnostic RPS, notamment via le Document Unique. Elle transmet également des outils pratiques (grilles de repérage, supports d’entretien, trames d’analyse) que vous pouvez immédiatement intégrer dans vos démarches internes.
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La formation est-elle éligible à une prise en charge par notre OPCO santé, et est-ce que vous vous occupez de l’administratif lié au financement ?Nos formations sont toutes éligibles à la prise en charge par l’OPCO Santé. Nous vous accompagnons dans la constitution du dossier administratif, avec la transmission des pièces justificatives nécessaires (programme, devis, convention, attestation de présence…).
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Quel est le profil du formateur ? Est-ce quelqu’un avec une expérience terrain en établissement de santé, ou plutôt un consultant généraliste ?Nos formations sont dispensées par des professionnels de terrain, issus notamment du secteur médico-social et hospitalier. Ils possèdent une expérience concrète des établissements de santé, des situations de souffrance au travail et de la gestion de crise. Cette expertise de terrain permet d’adapter les contenus aux réalités opérationnelles des équipes encadrantes et soignantes.
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Proposez-vous cette formation en intra, directement dans nos locaux, pour qu’on puisse faire participer nos chefs de service et nos cadres de santé ?Oui. Toutes nos formations peuvent être organisées en intra, directement dans vos locaux. Cette modalité permet de contextualiser les apports pédagogiques, de favoriser la participation active de vos équipes d'encadrement (chefs de service, cadres de santé), et de créer une dynamique collective autour des enjeux de prévention des RPS propres à votre établissement.
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Est-ce qu’un module ou un volet est prévu sur le rôle de la direction dans la prévention des RPS, notamment sur la communication et la gestion des signaux faibles ?Oui. Plusieurs de nos modules incluent une analyse du rôle stratégique de la direction dans la prévention des RPS. Cela comprend notamment : La communication interne en contexte de changement ou de tension. L’identification et la remontée des signaux faibles. Le positionnement managérial face aux situations critiques. La structuration du dialogue social autour des enjeux de qualité de vie au travail. Ces aspects sont abordés notamment dans nos formations sur le rôle de l'encadrement, le management QVT, et le DUERP.