
Formation RPS - Risques psychosociaux à Narbonne (11)
Définition des RPS : stress, burn-out, harcèlement, surcharge mentale
Les risques psychosociaux regroupent des situations de mal-être au travail pouvant porter atteinte à la santé physique et mentale des salariés.
Ils incluent le stress chronique, le burn-out, les violences internes (conflits, harcèlement moral ou sexuel), les violences externes (agressions du public), ainsi que la surcharge mentale.
Ces risques résultent souvent d’une organisation du travail déficiente ou d’une absence de régulation managériale adaptée. Leur repérage et leur prévention constituent un enjeu central pour préserver la qualité de vie au travail.


Coût humain et économique : absentéisme, turnover, accidents
Les conséquences des risques psychosociaux touchent autant l’individu que l’organisation. Sur le plan humain, ils peuvent entraîner épuisement professionnel, troubles anxieux, voire dépression.
Pour les entreprises, les répercussions se traduisent par une augmentation de l’absentéisme, un turnover accru, une baisse de la productivité et une multiplication des accidents du travail.
L’impact économique, souvent sous-estimé, est significatif et justifie une action préventive structurée et continue.
Prévention : identification des signaux faibles, élaboration de plans d’action
L’identification des signaux faibles constitue une étape essentielle de la démarche de prévention des risques psychosociaux. Elle repose sur l’observation rigoureuse du quotidien de travail, l’écoute active des collaborateurs et le repérage des situations inhabituelles : changements de comportement, isolement, irritabilité, désengagement.
Une fois ces signaux repérés, l’évaluation des facteurs de risques doit être structurée à l’aide d’outils adaptés (questionnaires, entretiens, analyse de situations). Ces éléments alimentent la formalisation d’un plan d’action cohérent, intégrant des mesures organisationnelles, humaines et techniques.
Le suivi de ce plan garantit la pérennité de la démarche et son intégration dans la culture de prévention de l’entreprise.


Cadre légal : DUERP, obligations employeur, réglementation santé/sécurité
L’obligation de prévention des risques psychosociaux repose sur un cadre légal structuré par le Code du travail. L’employeur a la responsabilité de protéger la santé physique et mentale de ses salariés, ce qui implique l’intégration des RPS dans le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP).
Ce document doit comporter une évaluation des risques psychosociaux ainsi qu’un plan d’action spécifique. L’élaboration du DUERP mobilise des méthodes reconnues (ex. : méthode RPS-DU de l’INRS) et s’appuie sur la constitution d’un groupe de travail représentatif.
Le respect de cette réglementation conditionne la conformité légale de l’entreprise et renforce sa capacité à agir efficacement face aux situations à risque.
Outils pédagogiques : études de cas, arbre des causes, mises en situation
Les outils pédagogiques utilisés dans les formations en prévention des risques psychosociaux permettent une appropriation concrète des notions.
L’étude de cas favorise l’analyse critique de situations réelles et la transposition aux contextes professionnels. L’arbre des causes permet de remonter aux origines systémiques d’un dysfonctionnement, en identifiant les enchaînements de faits et les facteurs contributifs.
Les mises en situation, quant à elles, développent la capacité à adopter les bons réflexes face à une alerte ou une situation critique.
Ces dispositifs renforcent l’ancrage des compétences et encouragent une posture proactive de la part des encadrants et des équipes.


Rôle du CSE, CSSCT
et des managers
La prévention des risques psychosociaux repose sur une mobilisation coordonnée des acteurs internes. Le CSE, et plus spécifiquement la CSSCT, jouent un rôle de vigilance, d’analyse et de proposition.
Leur connaissance du terrain et leur proximité avec les équipes en font des relais essentiels pour identifier les signaux faibles et faire remonter les situations à risque.
Les managers, quant à eux, ont la responsabilité de maintenir un climat de travail sain. Leur posture managériale, leur capacité d’écoute et leur réactivité face aux alertes conditionnent l’efficacité de la démarche de prévention.
Leur collaboration avec les représentants du personnel constitue un levier déterminant dans la mise en œuvre d’actions concrètes et adaptées.
QVT comme finalité
L’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) constitue un objectif central des actions de prévention des risques psychosociaux.
Elle englobe à la fois l’environnement de travail, l’organisation, les relations sociales et la capacité à concilier performance et bien-être.
Réduire les tensions, prévenir le stress, favoriser le dialogue et accompagner les transformations organisationnelles sont autant de moyens pour atteindre cette finalité. Intégrer la QVT dans la stratégie globale de l’entreprise permet d’agir durablement sur l’engagement des salariés, la cohésion des équipes et l’efficacité collective.


Publics visés : élus, RH, salariés, agents publics
Les formations s’adressent à l’ensemble des acteurs concernés par la prévention des risques psychosociaux. Les élus du personnel et membres de la CSSCT bénéficient d’un accompagnement spécifique pour exercer pleinement leur mission.
Les professionnels des ressources humaines trouvent des outils pour structurer une politique de prévention cohérente et conforme au cadre réglementaire. Les managers et encadrants sont formés à adopter des pratiques managériales favorables à la santé mentale au travail.
Enfin, les agents publics et salariés de tous secteurs sont sensibilisés aux mécanismes des RPS et aux moyens d’agir collectivement pour préserver un environnement de travail équilibré.
Modalités variées :
à distance, sur site,
en entreprise
Les formations peuvent être dispensées en présentiel sur site, au sein des locaux de l’entreprise, ou à distance via des outils numériques adaptés.
Ce format hybride permet de s’adapter aux contraintes logistiques des structures, tout en garantissant l’implication des participants.
Les sessions peuvent également être organisées dans des lieux tiers dédiés à la formation, selon les besoins exprimés par les structures accueillantes. Chaque modalité est pensée pour assurer l’accessibilité et la qualité pédagogique.


Financement via
OPCO, CNFPT
Les actions de formation sont éligibles à un financement via les opérateurs de compétences (OPCO), en fonction du secteur d’activité.
Pour les structures publiques, le CNFPT prend en charge certaines formations sous conditions. Il est recommandé de se rapprocher de son référent formation ou de l’organisme financeur pour constituer le dossier et vérifier l’éligibilité des actions.
L’accompagnement dans ces démarches est possible sur demande.
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Votre formation sur les risques psychosociaux est adaptée à un encadrement soignant en clinique, avec des problématiques de surcharge de travail, conflits internes et arrêts longue durée ? Est-ce que vous personnalisez les cas pratiques ?Oui, la formation est spécifiquement conçue pour répondre aux problématiques concrètes des encadrants, y compris dans les milieux hospitaliers ou cliniques. Les facteurs comme la surcharge de travail, les tensions internes ou l’absentéisme prolongé sont intégrés dans les cas de figure abordés. Les mises en situation sont personnalisées en amont, à partir des réalités et enjeux de chaque établissement.
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Est-ce que la formation aborde la mise en place d’un plan d’action concret à l’issue de l’analyse des RPS ? Et est-ce qu’on repart avec des outils directement exploitables en interne ?Oui. La formation inclut l’élaboration d’un plan d’actions de prévention à partir des résultats du diagnostic RPS, notamment via le Document Unique. Elle transmet également des outils pratiques (grilles de repérage, supports d’entretien, trames d’analyse) que vous pouvez immédiatement intégrer dans vos démarches internes.
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La formation est-elle éligible à une prise en charge par notre OPCO santé, et est-ce que vous vous occupez de l’administratif lié au financement ?Nos formations sont toutes éligibles à la prise en charge par l’OPCO Santé. Nous vous accompagnons dans la constitution du dossier administratif, avec la transmission des pièces justificatives nécessaires (programme, devis, convention, attestation de présence…).
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Quel est le profil du formateur ? Est-ce quelqu’un avec une expérience terrain en établissement de santé, ou plutôt un consultant généraliste ?Nos formations sont dispensées par des professionnels de terrain, issus notamment du secteur médico-social et hospitalier. Ils possèdent une expérience concrète des établissements de santé, des situations de souffrance au travail et de la gestion de crise. Cette expertise de terrain permet d’adapter les contenus aux réalités opérationnelles des équipes encadrantes et soignantes.
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Proposez-vous cette formation en intra, directement dans nos locaux, pour qu’on puisse faire participer nos chefs de service et nos cadres de santé ?Oui. Toutes nos formations peuvent être organisées en intra, directement dans vos locaux. Cette modalité permet de contextualiser les apports pédagogiques, de favoriser la participation active de vos équipes d'encadrement (chefs de service, cadres de santé), et de créer une dynamique collective autour des enjeux de prévention des RPS propres à votre établissement.
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Est-ce qu’un module ou un volet est prévu sur le rôle de la direction dans la prévention des RPS, notamment sur la communication et la gestion des signaux faibles ?Oui. Plusieurs de nos modules incluent une analyse du rôle stratégique de la direction dans la prévention des RPS. Cela comprend notamment : La communication interne en contexte de changement ou de tension. L’identification et la remontée des signaux faibles. Le positionnement managérial face aux situations critiques. La structuration du dialogue social autour des enjeux de qualité de vie au travail. Ces aspects sont abordés notamment dans nos formations sur le rôle de l'encadrement, le management QVT, et le DUERP.